Jeudi 1er Août – jour 24
Winnipeg à 4h 18
Au réveil, gros coup de blues pour Patrick, les trois derniers jours, ont été particulièrement difficiles avec cette contracture à la cuisse et les efforts faits toute la journée pour essayer de surmonter cette douleur, et le ralentissement que cela provoque… ont un peu sapé le moral du coureur.
Un coup de téléphone à son fils lui redonne un peu d’énergie, mais les émotions sont à fleur de peau, si bien que lorsque nous passons le panneau indiquant le centre géographique du Canada, il se met à pleurer.
Centre du Canada : 96°48’35 »
Le départ c’est fait à petite vitesse… la sortie de Winnipeg un peu compliquée avec des travaux et le croisement avec le périphérique, heureusement, il est tôt, il y a peu de circulation et il fait encore nuit, on ne voit pas tous les réseaux routiers, ce qui fait moins peur.
Dans le courant de la matinée, Patrick lutte pour ne pas ralentir, au contraire, mais après chaque arrêt, si court soit-il, le redémarrage est difficile.
Sur la route, hwy 1 que nous ne quittons pas, les stations services et les villages se font rares, du coup, les prix sont « en hausse libre » (16 CAD pour un pack d’eau, un pain et un sac de glaçons)
Puis il y a des travaux en fin de journée et même si les ouvriers sont partis, les traces de leur passage, gravillons et chaussée déformée, gênent le coureur et lui laissent peu de place pour courir.Il veut absolument atteindre 100 km aujourd’hui, il tient la cadence malgré la jambe.
Ce soir, nous dormirons à l’hôtel afin qu’il puisse se relaxer dans une baignoire, d’autant plus qu’il commence à se plaindre d’avoir mal à l’autre jambe…
Fin de la journée à 20h20
50 km en 7h58′
100 km en 15h 35
103 km en 16h 02′
Riverside Motel à 14 km de notre arrêt, aspect sympa à l’extérieur….. Un peu moins à l’intérieur, l’odeur désagréable de l’eau de citerne envahit la chambre et on dirait que la baignoire a attrapé la lèpre… mais c’est une baignoire, l’eau même puante est chaude et les draps propres.
T’es le meilleur Patrick ! Tu m’impressionnes au niveau de la volonté dont tu fais preuve ! Prends soin de toi tout de même ! Bises à tous les 2.
Pleurer fait parti des moments intenses de ces périples fous. Lâcher prise comme on dit, laisser sortir les émotions te régénère, demain sera une belle journée
Bonne route l,’ami
Quel courage !
Une fois de plus, Nous sommes admiratifs
Encore BRAVO Patrick !!!
Pour le mal de jambes on fait confiance à Fabienne, qui doit être depuis le temps une des meilleures masseuses du monde 😉
Patrick encore un grand Bravo , ce courage , cette volonté , tu vas y parvenir , tu es un super battant . Comme souvent serre les dents et tu vas vaincre cette douleur .
Amitiés
Gérard Dono
Allez, courage Patrick, on suit ton périple de près, on t’envoie des ondes positives (c’est bon pour les contractures 😉 ).
Des jours meilleurs vont arriver !
Courage Patrick
Nous sommes tous les 3 derrières toi.
bises
Angela, Angelique et Philippe