Vendredi 9 Août – jour 32
4h23 borne 1286 sur hwy 11
Pat part dans la nuit sous un ciel dégagé avec un léger vent…et les camions qui roulent toute la nuit.
Pas facile de s’arrêter, surtout de nuit, entre les fossés et les rochers, les bandes latérales ne sont pas très larges et Pat lui, court presque sur la route face aux voitures heureusement.
En attendant Patrick, nous scrutons le ciel, les nuages se déplacent à une vitesse impressionnante.Nous assistons au lever du jour, mais pas à celui du soleil, qui reste caché, avec le vent qui souffle et la pluie qui commence à tomber, on se croirait en automne par une journée morose.
Patrick ne semble pas trop en souffrir.Il gardera sa veste anti-pluie jusqu’à l’avant dernier ravitaillement. Au café, accompagné de chaussons aux pommes canadiens très bons, je photographie un arc en ciel magnifique mais éphémère.
Une petite inquiétude cependant, car Patrick se plaint d’une petite douleur ponctuelle à l’ aine… et cela nous rappelle de mauvais souvenirs.
Beadmore, un des seuls villages sur notre route aujourd’hui, plus de station, mais un gros bonhomme de neige nous souhaite la bienvenue, le village dans une réserve indienne, genre village de pêcheurs ne fait pas riche, il y a pourtant un centre d’informations pour touristes et un magasin de spiritueux. Aujourd’hui la météo c’est régime averses, pas drôle et vent ; de plus nous avons l’impression d’être coupés du monde car depuis ce matin, il n’y a aucun réseau.
En fin de journée, nous faisons halte devant une jolie petite rivière ; Creelman Creek, qui rappelle le poème « Le dormeur du Val de Rimbaud que nous avons appris à l’école, petit moment de nostalgie…
Plus que quelques km avant la pancarte Geraldton -2km qui sonne pour nous la fin de journée.
Pause sur un parking face à la station service qui fait l’angle de la route de Geraldton.
Important, Pat n’a plus mal à l’ aine !
50 km en 7h 35’55 »
100 km en 15h23’13 »
106 km en 16h 17’35 »
https://connect.garmin.com/modern/activity/3934009142
16h17′ de course, comment fait Patrick pour récupérer de tels efforts sans une bonne nuit de temps en temps : ça semble inimaginable et, pourtant, il le fait depuis déjà 32 longues journées et 32 très courtes nuits ; quel surhomme !